Depuis l’ère des grands explorateurs, la recherche de minéraux sur le territoire québécois a été source d’importantes découvertes. Cette section énonce quelques dates importantes de l’industrie minière québécoise.
1686 :
Découverte d'un gisement de plomb,de zinc et d'argent en Abitibi-Témiscamingue, par le chevalier de Troyes, sur la rive du lac Témiscamingue. Ce dépôt sombre dans l'oubli pendant 200 ans, avant d'être exploité dans les années 1890.
1835 :
Première découverte de pépites d’or dans la région de la Chaudière-Appalaches.
1865 :
Exploitation de la première mine de cuivre, la mine Eustis, près de Sherbrooke.
1867 :
Joseph Fecteau, fermier, découvre de l'amiante dans le canton de Thetford.
1878 :
Découverte d'un gisement d'amiante par William Jeffrey dans la région d'Asbestos et début de l'exploitation d'amiante à la mine Bell de Thetford Mines. L'exploitation de l'amiante à la mine Jeffrey commencera en 1881.
1880 :
Le Québec adopte la première loi sur les mines, l'Acte général des mines de Québec. Cet acte attribue au gouvernement la propriété du sous-sol. Il devient propriétaire de toutes les mines sur son territoire, lesquelles seront concédées à des tiers par la suite.
1920-1930 :
L'ouverture du Nord-Ouest québécois domine le paysage minier. L'Abitibi-Témiscamingue compte 90 % des titres miniers enregistrés au Québec. À cette époque, les compagnies exploitent le cuivre, l'or, le fer et l'amiante.
1920-1950 :
L'exploitation minière s'effectue dans plusieurs régions. En plus de trouver des gisements en Abitibi-Témiscamingue, on en trouve à Chibougamau (Nord-du-Québec), sur la Côte-Nord, au Labrador, dans la péninsule gaspésienne et en Estrie.
1950-1970 :
On assiste à une recrudescence de l'exploitation du fer sur la Côte-Nord, de l'or et du cuivre en Abitibi-Témiscamingue et de l'amiante en Estrie.
1970-1975 :
Construction des installations minières (mine à ciel ouvert, concasseur, broyeur et concentrateur) de Mont-Wright et de la ville de Fermont.
1978-2004 :
Mise en exploitation des mines Thompson Bousquet en 1978 et Doyon en 1979, au nord de la municipalité de Cadillac, en Abitibi-Témiscamingue, ainsi que des gisements LaRonde (Dumagami) en 1988 et de Bousquet 2 en 1990. Le camp minier de Bousquet-Cadillac demeure aujourd'hui le principal territoire aurifère au Québec, avec les mines Doyon, Mouska et LaRonde.
2000-2001 :
Découverte de diamants à l'est de la baie D'Ungava et près des monts Otish.
2002 :
Une augmentation majeure d’acquisitions de claims miniers marque le Québec avec 46 000 claims inscrits entre février et mai 2002, dont 42 000 dans le Moyen-Nord québécois, à la suite de l’annonce de la découverte en décembre 2001.
2003 :
Neuf corps de kimberlites diamantifères, constituant l’essaim de Renard, sont découverts sur la propriété Foxtrot par Les Mines Ashton du Canada inc. et SOQUEM inc. Un échantillon en vrac de 36,5 tonnes en provenance de plusieurs kimberlites qui forment la zone centrale de l’essaim de Renard révèle 24 carats de diamants au total, pour un contenu en diamants de 0,66 carat par tonne. Quarante-neuf de ces diamants ont un poids d’au moins 0,10 carat. L'une des pierres précieuses échantillonnées a un poids de plus de 4 carats. Elle est, à ce jour, le plus gros diamant trouvé au Québec.
2004 :
Les Mines Ashton du Canada inc. et SOQUEM inc. investissent environ 18 M$ en 2004 sur la propriété Foxtrot, notamment pour réaliser un échantillonnage en vrac de 639 tonnes de matériel kimberlitique de l’essaim Renard dans le but d’évaluer la valeur en diamants des kimberlites. Les 269 premières tonnes traitées ont produit un total de 97 carats. Un essaim de dykes de kimberlites appelé « Lynx » est reconnu et exploré à l’ouest de l’essaim de Renard.
Sources :
Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles